Poèmes

Ouidah

O Dada

Te voilà partie

Il y a des siècles

Partie pour des horizons inconnus

Me voici sur le seuil

De ce départ sans retour

Les yeux vers l’immense mer

Je te pleure grand-mère

Chaîne aux pieds, chaîne au cou

Sous des fouets et des coups

Tu es partie vers l’inconnu

Les plaies ouvertes sur ton corps nu

Les larmes de sang sillonnent ton visage décousu

Entassés dans les cales par milliers de centaines

Tu es partie vers les terres lointaines

O Dada, ma fontaine

Je suis sevré pour l’éternité

Leur mea culpa envers tes petits fils n’est que vanité.

Gb 07/02

















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