Ouidah
O Dada
Te voilà partie
Il y a des siècles
Partie pour des horizons inconnus
Me voici sur le seuil
De ce départ sans retour
Les yeux vers l’immense mer
Je te pleure grand-mère
Chaîne aux pieds, chaîne au cou
Sous des fouets et des coups
Tu es partie vers l’inconnu
Les plaies ouvertes sur ton corps nu
Les larmes de sang sillonnent ton visage décousu
Entassés dans les cales par milliers de centaines
Tu es partie vers les terres lointaines
O Dada, ma fontaine
Je suis sevré pour l’éternité
Leur mea culpa envers tes petits fils n’est que vanité.
Gb 07/02
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire