Cette nuit,
Pablo de sa promenade nocturne s'arrête dans ce lieu. C'est un snack, parmi des
milliers et des milliers que compte cette capitale.
Une capitale
atypique, d’une beauté et d’une laideur contrastante. Des rues aux pas des
snacks, des bars, des alimentations, de tout ce qui est lié au "ventre et
au bas-ventre". Pablo s'assieds. Il commande une bière et observe le monde
comme il va dans ce lieu.
Les minutes
s'égrènent, le snack se remplit. Une chose attire l'attention de Pablo : l
'accoutrement de la gente féminine. Les unes et les autres se rivalisent en
mode, dénudé.
Pablo, de ses
yeux, balaie l'ambiance. Les jeux de lumière rendent tout beau. Et…, elles toutes
belles, malgré l’étrangeté de leur habillement.
Le regard de
Pablo s'immobilise sur une. Pablo n'ose pas lui demander son prénom, mais elle
était particulière habillée : une jupe noire en mousseline très claire, laisse
paraître en dessous, un noir caleçon. En haut, une camisole dévoile sa poitrine
et son ventre.
Tous les regards
se rivent sur elle. Les yeux écarquillés, les autres filles la regardent. Les
hommes, bouches béantes, hochent la tête. Elle se pavane, tel un marchand
ambulant exhibant sa marchandise.
Buvant sa bière,
la nuit passe, assis, Pablo contemple l'ambiance qui sévit et se vit. Harassé, Pablo vide sa bière et quitte le
lieu. En chemin, les vers s'entrechoquent dans sa tête. Avant de s'endormir, il
ouvre son calepin et écrit ces vers à cette inconnue Africaine, noire blanchie
:
"Noire
blanche
À la peau sienne
Noire blanchie
Aux cheveux des indiennes
Mortes pendantes
aux fesses
Robe évasée aux
genoux
De sa bouche
cheminée
Sort la fumée
La musique
distille
Des décibels
assourdissants
La bière mousse
Elle se
trémousse
Voilà la vie sa
vie
Sa vie de
panthère
Dirait-on sur cette terre."
Idyllique fête
(1)
Pablo partit.....
Elle lui dit :
- "vas ! je t'aime. Reviens ! si la vie t'est hostile là-bas. Je serai là, les bras ouverts, tel un étau, te serrer. Te couvrir de ma tendresse. Tu repartiras d'un nouvel élan.
La vie, chaque jour, est un départ. Il faut toujours, chaque jour, repartir, jusqu'au dernier souffle.
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