vendredi 8 février 2008

Tchad, victime des multiples crises sociopolitiques, quel repère pour la jeunesse !


Les multiples crises qu’a connu le Tchad depuis son indépendance jusqu’à nos jours, ont des multiples causes. Ces causes à mon avis peuvent se résumer à une lutte effrénée d’intérêts matérialistes claniques ou impérialistes.
Du côté des tchadiens eux-mêmes, on a l’impression que les tchadiens n’aiment pas leur pays si non comment comprendre ses guerres à répétitions ? On dit le plus souvent qu’on vient pour rendre les conditions de vie meilleure mais en réalités, c’est pour s’enrichir et enrichir les siens. Les autres qu’ils se débrouillent ! Et toujours les mécontents ou ceux qui n’en ont pas assez prennent le chemin de la rébellion. Des rébellions qui jusqu’à maintenant ne font qu’enfoncer le pays dans le sous-développement dans tous les sens, que ça le sous-développement matériels ou intellectuels. Bien qu’on remplisse son grenier et ceux de ses parents, on fait l’effort de construire. Mais, au nom d’un changement hypothétique, on vient remettre le compteur à zéro, en tout détruisant.
Une, deux ou trois décennies, il faut toujours repartir, même si ce n’est pas à zéro, il faut repartir et reconstruire parce qu’on a détruit, non pas à cause de la rudesse du temps mais à cause de la "boulimicratie" (besoin dévorant et insatiable d'acquérir le pouvoir et de le conserver) ou la "mangecratie" (pouvoir pour le ventre). Les grands-pères ont détruit, les pères détruisent, quel exemple pour la jeunesse !

La jeunesse n’a point de repère. Elle est déboussolée, désorientée. La solution pour elle c’est de partir contre vents et marrées vers là où il fait bon vivre. Celle qui reste, éduquée dans ce moule de haine, de "boulimicratie", de "mangecratie"", si elle ne fait pas attention risque de pérenniser cette situation. Alors les pessimistes se demanderont qui peut bien sauver le Tchad ? Ou le Tchad arrivera-t-il à sortir de cette situation des guerres à répétition ?
A mon avis, le salut du Tchad viendra d’une part des tchadiens et d’autre part des puissances colonisatrices et impérialistes. Les tchadiens eux-mêmes doivent se faire violence dans ce sens que faire la paix ou vivre ensemble, oblige chacun à concéder à quelque chose. Mais aussi assez mûrs pour découdre avec les liens machiavéliques qu’ils entretiennent avec les puissances colonisatrices et impérialistes. Ces puissances doivent elles aussi comprendre que leur suprématie ne doit pas découler de ces liens machiavélique mais de leur capacité à aider les tchadiens à rendre leur pays aussi meilleur que le leur. Car la jeunesse tchadienne en a marre de ces guerres à répétition. Elle rêve d’une vieillesse tranquille et d’un Tchad sans sang.
Magey

1 commentaire:

AL - HAMNDOU DORSOUMA a dit…

Salut. Je pense que la paix et le salut du Tchad viendra des Tchadiens eux-mêmes, quoi que les autres sont aussi partie prenante du drame que nous vivons dans ce pays. Aldo.