Chaque année le 16 juin, on célébrer la journée de l’Enfant Africain en mémoire de ces centaines d’enfants massacrés à Soweto lors de cette marche revendiquant leur droits. Est-ce que chaque année la situation de l’Enfant Africain s’améliore ?
Le constat optimiste est que la situation n’est pas la même, il y quelques décennies. La situation des enfants a amélioré :
- L’accès gratuit à l’école publique dans certains pays, les filles de plus en plus (ou moyennant un taux scolarisation dérisoire de 1500 Frs ou 1250 Frs pour les filles).
- Conditions de vie décentes pour certains enfants (logement, alimentation, habillement, santé, etc.)
- Certains parents accomplissement leur devoir de parents (éducation, suivi, etc.)
- Certains Etats s’efforcent à respecter les droits de l’enfant.
Quelques droits de l’’enfant sont respectés par certains pays et quelques familles riches favorisent le bien-être de leurs enfants. Mais La majorité d’enfants dans certains pays vivent dans la pauvreté ou sont assignés à la pauvreté car peu d’effort ou presque pas d’effort n’est fait pour rendre leur vie décente. Ces enfants sont abandonnés à leur triste sort. Ils sont même privés du minimum nécessaire pour la vie :
- Pas d’habitation, de nourriture digne des êtres humains (certains logent dans des taudis, manger chaque jour la même chose, point de variation pour permettre leur croissance)
- Démission des parents de l’éducation de leurs enfants
- Pas d’investissement pour leur éducation de la part de certains Etats : écoles avec des classes pléthoriques, quelquefois pas de table-bancs, ils sont même assis au sol ; leurs enseignants mal payés ou pas du tout payés ; etc.
- Pas d’accès à la santé, le cas de certains villages est critique (parcourir des dizaines ou centaines de kilomètres, quelquefois, ils décèdent en chemin)
- Quelques peu de prisons ou pas de prison dans certains Etats pour les mineurs, ils partagent les mêmes conditions carcérales que les adultes.
- Des abus sexuels de tout genre (pédophilie, prostitution, homophilie)
- Travail forcé, l’esclavage dans beaucoup de pays.
- Enroulement dans l’armée.
La litanie des souffrances des enfants peut continue. Bref la situation de l’enfant sans doute s’améliore mais pas pour tous les enfants. Ces écarts entre pauvres et riches, il y en aura toujours, mais on peut le réduire si tous (parents, Etats, ONG) s’y mettent et le désirent. Car, quelquefois, même ceux qui plaident les causes de cette tranche d’âge la plus vulnérable de la société sont en même temps leurs Bourreaux. Les exemples sont multiples et nul ne les ignore.
En commémorant cette journée qu’on prenne un peu plus conscient pour améliorer davantage les conditions de ces êtres qu’on engendre et qu’on conditionne à devenir des dangers publics. Car la société de demain est le fruit de celle d’aujourd’hui ! MagEynem
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